UN PEU D'HISTOIRE SUR LA MALADIE DU BEC ET DES PLUMES (PBFD)
Traduit de lAnglais par Emilie Michel
Pour Yann DURAND
Un peu dhistoire
Cest en 1975 que la maladie du bec et des plumes (Psitaccine Break and Feather Disease PBFD)
a été pour la première fois identifiée et formellement décrite.
Elle a été reconnue depuis comme la pathologie la plus importante chez les psittacidés australiens.
Les vétérinaires du monde entier ont cherché à expliquer la maladie par de multiples causes.
Certains accusaient les graines de tournesol, tandis que dautres évoquaient la consanguinité.
La cellule de recherche de lUniversité Murdoch a démontré que la PBFD était causée par un
nouveau type de virus, dont les caractéristiques ont depuis été établies par les chercheurs de
lUniversité de Georgie.
Les récentes recherches ont permis de conclure que la maladie est très répandue parmi la
population sauvage de cacatoès et dautre psittacidés.
Elles ont aussi démontré que la maladie peut être évitée grâce à un vaccin.
Quest-ce qui cause cette maladie ?
La PBFD est due à un virus relativement simple qui infecte et tue les cellules des plumes et du bec.
Le virus sattaque également aux cellules du système immunitaire, quil détruit.
Ainsi de nombreux oiseaux atteints de PBFD succombent à des infections secondaires, bactériennes
ou autres.
Le circovirus de la PBFD est le plus petit virus connu capable dengendrer une maladie.
Ce circovirus ne cause des problèmes que chez les psittacidés et pour autant que lon sache,
aucune autre espèce doiseau ou danimal ny est sensible.
Une maladie semblable à la PBFD a récemment été détectée chez les colombes : elle est probablement
causée par un circovirus similaire, mais différent dun point de vue antigénique.
Pièce jointe 111212
Symptômes Diagnostic
Un oiseau atteint de PBFD présente des traits caractéristiques et la plupart du temps, un simple
examen clinique par un vétérinaire peut permettre détablir le diagnostic.
La PBFD affecte généralement les jeunes psittacidés, mais des oiseaux de tous âges peuvent
succomber à la maladie.
La PBFD sous sa forme chronique est insidieuse dans son développement et sa progression, et
des plumes dystrophiques remplacent les normales au fur et à mesure de la mue.
Ainsi, un oiseau atteint de PBFD peut perdre progressivement son plumage, sans aucun autre symptôme.
Chez les Cacatoès les petites plumes de poudre sont souvent les premières affectées.
Les plumes atteintes par le virus de la PBFD sont fragiles ou développent une enveloppe extérieure
anormalement épaisse.
La destruction des plumes de poudre entraîne des zones de peau dénudée et la réduction de
la production de poudre rend le plumage terne et le bec brillant.
Les anomalies touchant les plumes sont différentes selon le moment du cycle de mue auquel
se trouvait loiseau quand la maladie sest déclarée.
Les plumes anormales sont généralement courtes et présentent une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes : défaut dans les lignes, gaine de plume trop épaisse ou étriquée; goutte de sang
visible dans la penne de la plume.
Le bec peut aussi avoir une croissance ou une structure anormale.
Chez les Euphèmes, des plumes apparemment normales qui tombent ou sont arrachées sans
effort peuvent être le seul signe clinique.
Chez les oiseaux au plumage vert, le seul signe clinique peut être lapparition de plumes jaunes,
qui semblent à part cela normales.
Cette décoloration est probablement le résultat de changements microscopiques dans la
structure de la plume.
Dautres maladies viennent souvent se greffer par dessus la PBFD: infections bactériennes,
fongiques et virales.
La plupart des oiseaux souffrant de maladies chroniques finissent par avoir des difficultés à
se nourrir, perdent du poids et meurent.
Les oiseaux fortement atteints ont souvent des diarrhées muqueuses ou vertes, des signes
fréquemment diagnostiqués comme étant des infections secondaires, bactériennes ou
chlamydiennes.
Le virus peut également entraîner une hépatite sévère, en particulier chez les Cacatoès.
Les oiseaux peuvent alors mourir dhépatite sans présenter de lésions au niveau des plumes.
Diagnostic
Une PBFD bien déclarée nest pas difficile à diagnostiquer.
Les cas difficiles à diagnostiquer sont des oiseaux ne présentant que des signes subtils, en
raison de leur âge ou leur immunité.
Un examen histologique des follicules de plumes est systématiquement effectué pour confirmer
les symptômes cliniques, mais il ne convient pas pour diagnostiquer les infections en incubation
Le circovirus peut être détecté sur les plumes affectées par une analyse dhémaglutination
(AH) et des anticorps IH peuvent être identifiés dans le sang, le sérum, le plasma ou le jaune duf.
La détection du virus par AH est actuellement la meilleure méthode pour identifier le circovirus
dans les plumes, le foie et les fientes.
Il peut être effectué sur des plumes en train de pousser, ou sur des plumes « sèches ».
Lanalyse sur plumes est préférée à celle sur fientes car les oiseaux très atteints par la PBFD
nexcrètent pas de fortes concentrations de virus dans leurs fientes et certains oiseaux souffrant
de la forme chronique nen excrètent que de façon intermittente.
La sérologie est utile pour détecter les volées doiseaux infectés par la PBFD et pour mettre
en évidence la présence danticorps chez les individus.
La présence danticorps signifie que loiseau a été exposé au circovirus et un titrage élevé
des anticorps IH chez un oiseau adulte suggère que ce dernier ne souffre pas de PBFD chronique.
Les oiseaux au nid souffrant dinfection en incubation ou de la forme sévère de la maladie
peuvent présenter un titrage des anticorps faible et en déclin.
Attention, le test ne peut pas détecter les anticorps maternels transmis de façon passive.
Le sang peut être collecté directement sur un papier-filtre et seules quelques gouttes sont
nécessaires, si bien que même les petits Perroquets peuvent être facilement testés.
Le papier peut sécher et le transport jusquau laboratoire ne nécessite pas dinstallation frigorifique.
Le test sur sang détecte les anticorps développés face au virus.
Pièce jointe 111213
Attention encore, car les analyses AH et IH ne peuvent pas identifier les jeunes oiseaux en
train dincuber la maladie !
Cest la raison pour laquelle il est recommandé deffectuer un second test 60 jours après le
premier, quel que soit le résultat.
Incubation et pronostic vital.
La période dincubation de la PBFD peut nêtre que de 21 jours mais il faut également prendre en
compte la dose de virus, lâge de loiseau, le niveau de développement des plumes et labsence
dimmunité.
Lorgane cible est lépiderme et la manifestation de la maladie sur les plumes nécessite une mue.
Par conséquent, les oiseaux qui contractent la maladie après leur mue peuvent ne pas développer
de signes cliniques avant leur prochaine mue, ce qui peut durer 6 mois ou plus !
La plupart des oiseaux qui meurent de la PBFD ont moins de 2 ans.
Cependant, tous les groupes dâge doivent être considérés comme sensibles au circovirus.
Une exposition chronique à de fortes concentrations de virus et/ou un stress seront probablement
les conditions de linfection et de la séroconversion des oiseaux adultes.
Pronostic.
Une guérison spontanée après une PBFD bien déclarée a pu être observée chez plusieurs espèces,
incluant les Perruches ondulées, les Loriquets et les Inséparables.
Des oiseaux très affectés peuvent aussi sen sortir.
Cependant, la majorité des oiseaux souffrant de la forme chronique de la maladie ne guérissent pas.
La PBFD chez les oiseaux sauvages.
La première épidémie de PBFD parmi des oiseaux sauvages sest probablement passée en 1888
dans les collines dAdélaide, parmi une population sauvage de perruches à croupion rouge
(Psephotus haematonotus).
Des cas de PBFD ont été confirmés dans les populations sauvages de Rosalbins, Cacatoès à
huppe jaune, Cacatoès à il nu, Loriquets arc-en-ciel, Perruches à ventre orange, Omnicolores,
Perruches à collier, Cacatoès du Major Mitchell, Cacatoès gang-gang, Perruches royale,
Perruches de Latham (ou Swift), Perruches ondulées, Perruches à croupion rouge, Cacatoès
funèbres, Perruches à bonnet bleu et beaucoup dautres.
Les groupes de Cacatoès sauvages pourraient présenter une proportion de 20% des oiseaux
infectés et une séroprévalence de 60- 80%.
Linfection se maintient dans la population par le biais des oiseaux malades.
Des épidémies peuvent se produire dans des groupes doiseaux sauvages ou de volière.
Le virus se transmet probablement de façon horizontale mais des oiseaux porteurs pourraient
contribuer à une transmission verticale.
Le virus demeure vraisemblablement pathogène dans les nids contaminés pendant plusieurs
mois ou années.
La PBFD chez les oiseaux de volière.
Les groupes doiseaux de volière ayant présenté des cas de PBFD affichent généralement une
séroprévalence élevée. Dans ces cas là, les oiseaux affectés par la PBFD sont souvent la
progéniture des poules présentant des niveaux danticorps séreux faibles ou non détectables.
Comment prévenir et contrôler la PBFD ?
Il est recommandé aux éleveurs de garder les oiseaux nouvellement achetés isolés des oiseaux
sains, et même de les faire reproduire en quarantaine
Des désinfectants (comme le glutaraldéhyde) capables dinactiver les virus résistant à lenvironnement
tels que les parvovirus sont recommandés pour désinfecter les ustensiles, cages et pièces contaminées.
La PBFD est difficile à mettre en quarantaine.
Des oiseaux porteurs peuvent apparaître comme cliniquement sains mais produire des jeunes malades.
Doù la nécessité de faire reproduire les oiseaux en quarantaine.
Vaccination (Vaccin inactivé)
Un vaccin à virus tué a été développé récemment en Australie.
Administré à des oiseaux sains, le vaccin stimule limmunité au circovirus.
Ce vaccin nest pas un traitement pour les oiseaux déjà atteints de PBFD car il nest pas curatif.
Il peut même empirer le développement de la maladie.
Il est important de vacciner les oiseaux de compagnie lorsquils sont jeunes, en fait dès 14 jours.
Tous les oiseaux vaccinés doivent subir un rappel un mois après la première injection.
Ensuite, loiseau devra être examiné tous les 6 mois, jusquà ses 3 ans.
Les reproducteurs devraient également être vaccinés un mois avant la saison délevage.
ATTENTION, CE VACCIN N'EST DISPONIBLE EN FRANCE
Certains vétérinaires contestent son efficacité.
Traduit de lAnglais par Emilie Michel
Pour Yann DURAND
Un peu dhistoire
Cest en 1975 que la maladie du bec et des plumes (Psitaccine Break and Feather Disease PBFD)
a été pour la première fois identifiée et formellement décrite.
Elle a été reconnue depuis comme la pathologie la plus importante chez les psittacidés australiens.
Les vétérinaires du monde entier ont cherché à expliquer la maladie par de multiples causes.
Certains accusaient les graines de tournesol, tandis que dautres évoquaient la consanguinité.
La cellule de recherche de lUniversité Murdoch a démontré que la PBFD était causée par un
nouveau type de virus, dont les caractéristiques ont depuis été établies par les chercheurs de
lUniversité de Georgie.
Les récentes recherches ont permis de conclure que la maladie est très répandue parmi la
population sauvage de cacatoès et dautre psittacidés.
Elles ont aussi démontré que la maladie peut être évitée grâce à un vaccin.
Quest-ce qui cause cette maladie ?
La PBFD est due à un virus relativement simple qui infecte et tue les cellules des plumes et du bec.
Le virus sattaque également aux cellules du système immunitaire, quil détruit.
Ainsi de nombreux oiseaux atteints de PBFD succombent à des infections secondaires, bactériennes
ou autres.
Le circovirus de la PBFD est le plus petit virus connu capable dengendrer une maladie.
Ce circovirus ne cause des problèmes que chez les psittacidés et pour autant que lon sache,
aucune autre espèce doiseau ou danimal ny est sensible.
Une maladie semblable à la PBFD a récemment été détectée chez les colombes : elle est probablement
causée par un circovirus similaire, mais différent dun point de vue antigénique.
Pièce jointe 111212
Symptômes Diagnostic
Un oiseau atteint de PBFD présente des traits caractéristiques et la plupart du temps, un simple
examen clinique par un vétérinaire peut permettre détablir le diagnostic.
La PBFD affecte généralement les jeunes psittacidés, mais des oiseaux de tous âges peuvent
succomber à la maladie.
La PBFD sous sa forme chronique est insidieuse dans son développement et sa progression, et
des plumes dystrophiques remplacent les normales au fur et à mesure de la mue.
Ainsi, un oiseau atteint de PBFD peut perdre progressivement son plumage, sans aucun autre symptôme.
Chez les Cacatoès les petites plumes de poudre sont souvent les premières affectées.
Les plumes atteintes par le virus de la PBFD sont fragiles ou développent une enveloppe extérieure
anormalement épaisse.
La destruction des plumes de poudre entraîne des zones de peau dénudée et la réduction de
la production de poudre rend le plumage terne et le bec brillant.
Les anomalies touchant les plumes sont différentes selon le moment du cycle de mue auquel
se trouvait loiseau quand la maladie sest déclarée.
Les plumes anormales sont généralement courtes et présentent une ou plusieurs des caractéristiques
suivantes : défaut dans les lignes, gaine de plume trop épaisse ou étriquée; goutte de sang
visible dans la penne de la plume.
Le bec peut aussi avoir une croissance ou une structure anormale.
Chez les Euphèmes, des plumes apparemment normales qui tombent ou sont arrachées sans
effort peuvent être le seul signe clinique.
Chez les oiseaux au plumage vert, le seul signe clinique peut être lapparition de plumes jaunes,
qui semblent à part cela normales.
Cette décoloration est probablement le résultat de changements microscopiques dans la
structure de la plume.
Dautres maladies viennent souvent se greffer par dessus la PBFD: infections bactériennes,
fongiques et virales.
La plupart des oiseaux souffrant de maladies chroniques finissent par avoir des difficultés à
se nourrir, perdent du poids et meurent.
Les oiseaux fortement atteints ont souvent des diarrhées muqueuses ou vertes, des signes
fréquemment diagnostiqués comme étant des infections secondaires, bactériennes ou
chlamydiennes.
Le virus peut également entraîner une hépatite sévère, en particulier chez les Cacatoès.
Les oiseaux peuvent alors mourir dhépatite sans présenter de lésions au niveau des plumes.
Diagnostic
Une PBFD bien déclarée nest pas difficile à diagnostiquer.
Les cas difficiles à diagnostiquer sont des oiseaux ne présentant que des signes subtils, en
raison de leur âge ou leur immunité.
Un examen histologique des follicules de plumes est systématiquement effectué pour confirmer
les symptômes cliniques, mais il ne convient pas pour diagnostiquer les infections en incubation
Le circovirus peut être détecté sur les plumes affectées par une analyse dhémaglutination
(AH) et des anticorps IH peuvent être identifiés dans le sang, le sérum, le plasma ou le jaune duf.
La détection du virus par AH est actuellement la meilleure méthode pour identifier le circovirus
dans les plumes, le foie et les fientes.
Il peut être effectué sur des plumes en train de pousser, ou sur des plumes « sèches ».
Lanalyse sur plumes est préférée à celle sur fientes car les oiseaux très atteints par la PBFD
nexcrètent pas de fortes concentrations de virus dans leurs fientes et certains oiseaux souffrant
de la forme chronique nen excrètent que de façon intermittente.
La sérologie est utile pour détecter les volées doiseaux infectés par la PBFD et pour mettre
en évidence la présence danticorps chez les individus.
La présence danticorps signifie que loiseau a été exposé au circovirus et un titrage élevé
des anticorps IH chez un oiseau adulte suggère que ce dernier ne souffre pas de PBFD chronique.
Les oiseaux au nid souffrant dinfection en incubation ou de la forme sévère de la maladie
peuvent présenter un titrage des anticorps faible et en déclin.
Attention, le test ne peut pas détecter les anticorps maternels transmis de façon passive.
Le sang peut être collecté directement sur un papier-filtre et seules quelques gouttes sont
nécessaires, si bien que même les petits Perroquets peuvent être facilement testés.
Le papier peut sécher et le transport jusquau laboratoire ne nécessite pas dinstallation frigorifique.
Le test sur sang détecte les anticorps développés face au virus.
Pièce jointe 111213
Attention encore, car les analyses AH et IH ne peuvent pas identifier les jeunes oiseaux en
train dincuber la maladie !
Cest la raison pour laquelle il est recommandé deffectuer un second test 60 jours après le
premier, quel que soit le résultat.
Incubation et pronostic vital.
La période dincubation de la PBFD peut nêtre que de 21 jours mais il faut également prendre en
compte la dose de virus, lâge de loiseau, le niveau de développement des plumes et labsence
dimmunité.
Lorgane cible est lépiderme et la manifestation de la maladie sur les plumes nécessite une mue.
Par conséquent, les oiseaux qui contractent la maladie après leur mue peuvent ne pas développer
de signes cliniques avant leur prochaine mue, ce qui peut durer 6 mois ou plus !
La plupart des oiseaux qui meurent de la PBFD ont moins de 2 ans.
Cependant, tous les groupes dâge doivent être considérés comme sensibles au circovirus.
Une exposition chronique à de fortes concentrations de virus et/ou un stress seront probablement
les conditions de linfection et de la séroconversion des oiseaux adultes.
Pronostic.
Une guérison spontanée après une PBFD bien déclarée a pu être observée chez plusieurs espèces,
incluant les Perruches ondulées, les Loriquets et les Inséparables.
Des oiseaux très affectés peuvent aussi sen sortir.
Cependant, la majorité des oiseaux souffrant de la forme chronique de la maladie ne guérissent pas.
La PBFD chez les oiseaux sauvages.
La première épidémie de PBFD parmi des oiseaux sauvages sest probablement passée en 1888
dans les collines dAdélaide, parmi une population sauvage de perruches à croupion rouge
(Psephotus haematonotus).
Des cas de PBFD ont été confirmés dans les populations sauvages de Rosalbins, Cacatoès à
huppe jaune, Cacatoès à il nu, Loriquets arc-en-ciel, Perruches à ventre orange, Omnicolores,
Perruches à collier, Cacatoès du Major Mitchell, Cacatoès gang-gang, Perruches royale,
Perruches de Latham (ou Swift), Perruches ondulées, Perruches à croupion rouge, Cacatoès
funèbres, Perruches à bonnet bleu et beaucoup dautres.
Les groupes de Cacatoès sauvages pourraient présenter une proportion de 20% des oiseaux
infectés et une séroprévalence de 60- 80%.
Linfection se maintient dans la population par le biais des oiseaux malades.
Des épidémies peuvent se produire dans des groupes doiseaux sauvages ou de volière.
Le virus se transmet probablement de façon horizontale mais des oiseaux porteurs pourraient
contribuer à une transmission verticale.
Le virus demeure vraisemblablement pathogène dans les nids contaminés pendant plusieurs
mois ou années.
La PBFD chez les oiseaux de volière.
Les groupes doiseaux de volière ayant présenté des cas de PBFD affichent généralement une
séroprévalence élevée. Dans ces cas là, les oiseaux affectés par la PBFD sont souvent la
progéniture des poules présentant des niveaux danticorps séreux faibles ou non détectables.
Comment prévenir et contrôler la PBFD ?
Il est recommandé aux éleveurs de garder les oiseaux nouvellement achetés isolés des oiseaux
sains, et même de les faire reproduire en quarantaine
Des désinfectants (comme le glutaraldéhyde) capables dinactiver les virus résistant à lenvironnement
tels que les parvovirus sont recommandés pour désinfecter les ustensiles, cages et pièces contaminées.
La PBFD est difficile à mettre en quarantaine.
Des oiseaux porteurs peuvent apparaître comme cliniquement sains mais produire des jeunes malades.
Doù la nécessité de faire reproduire les oiseaux en quarantaine.
Vaccination (Vaccin inactivé)
Un vaccin à virus tué a été développé récemment en Australie.
Administré à des oiseaux sains, le vaccin stimule limmunité au circovirus.
Ce vaccin nest pas un traitement pour les oiseaux déjà atteints de PBFD car il nest pas curatif.
Il peut même empirer le développement de la maladie.
Il est important de vacciner les oiseaux de compagnie lorsquils sont jeunes, en fait dès 14 jours.
Tous les oiseaux vaccinés doivent subir un rappel un mois après la première injection.
Ensuite, loiseau devra être examiné tous les 6 mois, jusquà ses 3 ans.
Les reproducteurs devraient également être vaccinés un mois avant la saison délevage.
ATTENTION, CE VACCIN N'EST DISPONIBLE EN FRANCE
Certains vétérinaires contestent son efficacité.