RAMASSER UN OISILLON DE RAPACE EST UNE ERREUR
Pièce jointe 110565
Les jeunes rapaces nocturnes sortent du nid précocement, avant de savoir voler, encore
nourris par leurs parents.
Les ramasser est donc une erreur.
En bonne santé, il faut les remettre au même endroit le jour-même, avant le crépuscule, en hauteur,
à l'abri des prédateurs.
L'odeur de l'homme ne rebutera pas les parents.
Blessés, leur réhabilitation passe par un centre de soins spécialisé.
En recueillant un jeune rapace duveteux, le promeneur a sans doute croisé le chemin d'un
oisillon non sevré, aventureux, simplement en train de gagner en autonomie.
Les parents nourrissent les oisillons pendant des semaines, hors du nid.
S'il est bonne santé, le replacer au même endroit est la meilleure solution: ses parents prendront
le relais, même s'il a été manipulé par l'homme.
Le jour même est optimal, différer aux jours suivants diminue un peu les chances de renouer
le lien familial.
Replacé approximativement près de l'emplacement d'origine est encore viable, car ses cris
attireront les parents qui le prendront pour un explorateur simplement plus curieux que les
autres.
A défaut, on a vu des parents adoptifs se dévouer pour nourrir l'oisillon.
Le nourrissage des oisillons sauvages recueillis par un particulier est interdit, car le manque
d'expérience nuit grandement aux chances de survie et de relâcher.
La seule exception concerne les oiseaux blessés, qu'il faut impérativement confier à un centre
de sauvegarde de la faune sauvage, spécialement habilité: les soins de nursing requièrent
une certaine habitude, des souris découpées, un complément minéral et vitaminique dans
certains cas et bien d'autres attentions encore.
La pesée quotidienne permet de contrôler la croissance et d'ajuster les quantités distribuées
au tiers du poids de l'oisillon, en deux ou trois repas.
L'objectif est bien entendu le relâcher de l'oiseau, dans les meilleures conditions: faible
imprégnation à l'homme, socialisation entre individus de même espèce réunis en une nichée
reconstituée, volière extérieure de taille adaptée pour une musculature suffisante, ingestion
de proies entières vivantes, présence d'un adulte comme modèle etc.
Les oisillons de Hibou moyen-duc sont plus difficiles sur le plan alimentaire et leur élevage
plus délicat que celui des Chouettes.
Vous avez trouvé un oisillon esseulé :
--> posez-le sur une branche en hauteur, s'il est au sol,
--> s'il s'y maintient, laissez-le car la situation est sans doute normale.
Vous avez trouvé un oiseau blessé , nécessitant des soins:
--> repérez le lieu de découverte (ruban noué à un arbre, coordonnées GPS etc),
--> sans vous faire pincer ou griffer,
--> placez-le dans un carton fermé,
--> contactez le centre de sauvegarde le plus proche,
--> suivez les conseils qui vous seront donnés,
--> en vue d'un acheminement rapide.
Liens utiles:
UFCS Union Française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage
LPO Ligue de Protection des Oiseaux
CORIF (Centre Ornithologique d'Ile-de-France)
Protection des Oiseaux (Belgique) Email : protection.oiseaux@birdprotection.be
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Les jeunes rapaces nocturnes sortent du nid précocement, avant de savoir voler, encore
nourris par leurs parents.
Les ramasser est donc une erreur.
En bonne santé, il faut les remettre au même endroit le jour-même, avant le crépuscule, en hauteur,
à l'abri des prédateurs.
L'odeur de l'homme ne rebutera pas les parents.
Blessés, leur réhabilitation passe par un centre de soins spécialisé.
En recueillant un jeune rapace duveteux, le promeneur a sans doute croisé le chemin d'un
oisillon non sevré, aventureux, simplement en train de gagner en autonomie.
Les parents nourrissent les oisillons pendant des semaines, hors du nid.
S'il est bonne santé, le replacer au même endroit est la meilleure solution: ses parents prendront
le relais, même s'il a été manipulé par l'homme.
Le jour même est optimal, différer aux jours suivants diminue un peu les chances de renouer
le lien familial.
Replacé approximativement près de l'emplacement d'origine est encore viable, car ses cris
attireront les parents qui le prendront pour un explorateur simplement plus curieux que les
autres.
A défaut, on a vu des parents adoptifs se dévouer pour nourrir l'oisillon.
Le nourrissage des oisillons sauvages recueillis par un particulier est interdit, car le manque
d'expérience nuit grandement aux chances de survie et de relâcher.
La seule exception concerne les oiseaux blessés, qu'il faut impérativement confier à un centre
de sauvegarde de la faune sauvage, spécialement habilité: les soins de nursing requièrent
une certaine habitude, des souris découpées, un complément minéral et vitaminique dans
certains cas et bien d'autres attentions encore.
La pesée quotidienne permet de contrôler la croissance et d'ajuster les quantités distribuées
au tiers du poids de l'oisillon, en deux ou trois repas.
L'objectif est bien entendu le relâcher de l'oiseau, dans les meilleures conditions: faible
imprégnation à l'homme, socialisation entre individus de même espèce réunis en une nichée
reconstituée, volière extérieure de taille adaptée pour une musculature suffisante, ingestion
de proies entières vivantes, présence d'un adulte comme modèle etc.
Les oisillons de Hibou moyen-duc sont plus difficiles sur le plan alimentaire et leur élevage
plus délicat que celui des Chouettes.
Vous avez trouvé un oisillon esseulé :
--> posez-le sur une branche en hauteur, s'il est au sol,
--> s'il s'y maintient, laissez-le car la situation est sans doute normale.
Vous avez trouvé un oiseau blessé , nécessitant des soins:
--> repérez le lieu de découverte (ruban noué à un arbre, coordonnées GPS etc),
--> sans vous faire pincer ou griffer,
--> placez-le dans un carton fermé,
--> contactez le centre de sauvegarde le plus proche,
--> suivez les conseils qui vous seront donnés,
--> en vue d'un acheminement rapide.
Liens utiles:
UFCS Union Française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage
LPO Ligue de Protection des Oiseaux
CORIF (Centre Ornithologique d'Ile-de-France)
Protection des Oiseaux (Belgique) Email : protection.oiseaux@birdprotection.be
